Les équipiers qu'on voudrait revoir bientôt
Il n'y a pas d'âge pour retourner à la mer. La preuve : à 90 ans, le père du captain Bioman n'a pas oublié ses années de jeunesse passées dans la Royale, et , bon pied bon oeil, n'hésite pas à prendre la barre.
Respect !
Après un gros baston en mer celtique (été 2009) nous n'avons pour l'instant jamais revu Stéphane à bord. Mais on ne désespère pas de le voir revenir avec femme et enfant.
Ses dispositions personnelles pour la discipline à bord et pour le respect de l'étiquette (voir photo) en font un équipier apprécié par le captain Bioman.
« Le marinier du val de Gier »
On sent que l’air breton fait du bien au Stéphanois d’origine, trop souvent éloigné du bord, mais toujours enthousiaste.
Sans compter que ses talents de bricoleur tous azimut lui permettent, à notre bonheur, de transformer n’importe quel incident technique en prétexte à installer un « atelier Bamako », où il excelle.
Qu’il nous revienne vite, les clés à molettes l’attendent !
Et nous aussi.
Louis-Bertand Raffour
« Un ami de Carentan »
Cothurne du capitaine Bioman pendant toutes leurs (très) lointaines études, Louis Bertrand Raffour continue de venir cohabiter.
Pas assez souvent.
Il faut dire que sa réputation de régatier qui gagne systématiquement le tour de l’Ile d’Yeu (Sur son Soling. Sur Griffon, il y aurait à dire…) l’oblige à un entraînement rigoureux sur son île de cœur
Les talents multiples et l’ubiquité du garçon nous épatent : gentleman-farmer Francomtois, ou régatier Ogien ?
Va savoir…
« Lui c’est lui. Moi c’est moi »
Quand il faut aller à la manœuvre, le jumeau patronymique ne fait pas dans la littérature !
Equipier régulier, il apporte à bord sa précieuse expérience corrézienne et la cargaison roborative fournie en exclusivité par la Maison Labro (Etablissement sans succursale).
Amateur de régates comme de ballades, il est toujours attendu à bord, et ne croyez pas que c’est pour ses foies de canard .. !
« La Princesse Dodo »
Depuis une remontée besogneuse quoique pré-conjugale vers les Isles Scilly, Sophie a gagné sa réputation de passagère capable -de-ne-pas-quitter-la-cabine pendant plusieurs jours .
Réputation un peu usurpée quand même, puisqu’on l’a vu aussi à bord sous un soleil radieux (Voir photo)
N’empêche, c’est notre seule passagère qui, en bonne grenobloise, vient naviguer avec un combinaison de ski,
Et pour ça, respect !
« Le Prince qu’on sort »
Pour se trouver à bord aux cotés de Madame la Présidente de l’Adeg (op.cit) la femme de sa vie, cet individu (au demeurant bas- Normand) n’a pas trouvé mieux que de se faire embarquer comme première trompette du bord.
Et je peux vous dire que depuis, on dort peu dans les ports bretons !
Le clairon en permanence à portée de main, Christophe évoque immanquablement cette vieille blague militaire : « trompette, où pisse-t-on ? »
« Toubib or not toubib ? »
Depuis que Timothée, jusqu’ici Directeur des Poids et Mesures à bord, a convoyé Griffon en Irlande, nous sommes équipés dix fois mieux que n’importe quel bloc opératoire afghan.
Dommage que lui et son frère n’aient pas de pansements adaptés au bulbe de la quille…
Il n’empêche.
Quand il s’agit de décorer avec le goût le plus subtil le carré du bord, pas mieux que le bon docteur Timothée. Sans compter les élégances vestimentaires, qui nous manquent trop souvent.
A quand le prochain défilé de mode à bord, dans cet inénarrable style carabin ?
« l’Associé »
Quoique Alsacien d’origine, de culture, et de gabarit… ce garçon préfère l’eau plate à l’eau pétillante.
Cette dernière lui monte au cœur, l’envahit bientôt, le chagrine, le bouscule, et finalement le précipite trop souvent le nez sous la filière. Dans un bruit dont j’éviterai la description.
C’est dommage pour la qualité de l’avitaillement sur lequel il veille avec un soin d’alsacien, c’est dire.
Notons toutefois que ses derniers passages se sont montrés encourageants et qu’il n’est pas exclu qu’il arrive un jour à comprendre d’où vient le vent…
Qu’il persévère, c’est tout ce qu’on demande. !
Hop là ! comme on dit chez lui.
« Bon sang, mais c’est bien sûr ! »
Quand on a la chance d’avoir à bord la championne de l’hémovigilance, c’est forcément tentant de se laisser aller aux coups et blessures, histoire d’avoir la chance d’être soigné par Delphine.
Oui mais voilà, son tempérament d’un calme absolu et les soins qu’elle prodigue en exclusivité à l’Alsacien de sa vie nous enlève toutes chances.
On restera donc civilisés.
Dommage…
Pierre-Gaël et Hélène Chantereau
« Les Twin Towers »
Evidemment, la question de la hauteur sous barreau devient vitale quand ces deux là sont à bord.
Mais on les attend avec impatience, en course ou en ballade.
Et bientôt avec le Prince Hector (op.cit) en gaillard d’avant.. !
Malgré un gène alsacien forcément très handicapant en matière maritime, Maud, la fille de "l'Associé", démontre que l'ADN se surpasse et qu'on peut devenir une très bonne équipière sur Griffon : air conquérant, droite dans ses bottes , regard vers l'horizon, tout y est !
Maud, tu reviens quand tu veux !
"Ah Sighild m'était contée ! "
Frère et Tante équipiers d'Honneur, forcément, ça oblige...
Et voilà Sighild embarquée pour des moments inoubliables, en Irlande, dans les Anglos Normandes, en Bretagne.
Habile à la manoeuvre, efficace pour les cuirs de protection (une pièce porte son nom sur le hale-bas:"le martyr de Sig".Pour un peu, on envierait ledit martyr..)
Sighild revient quand elle veut !
"Blotin et Philippin sont dans un bateau "
Ami d'enfance du Philippin Number One, et garanti 100% cotentinois sans ajouts ni colorants, "Gwen" devait inévitablement venir à bord.
Il y aura decouvert à la fois les délices de la Cornouailles et l'incroyable voracité des crabes de Barneville, qui font sur le safran et sur le saumon de quille des dégats considérables ...
N'empêche, 12h30 en route directe sous spi seul, de Plymouth a Carteret, ça reste un bon souvenir !
Gwen, on recommence des qu'on peut !
Jean-François Arrue
"La rosette de Lyon"
Quoique éminemment plus distingué (officier de la légion d'honneur... Respect) que le captain Bioman, cet équipier lyonnais partage avec lui une vision "valvulaire" du monde, ce qui crée une complicité halieutique immédiate.
Grand amateur de wisky haut de gamme et chanteur au répertoire infini, Jean-François (en marinière spéciale Montebourg sur la photo) égaye nos courses en Manche (longues...) et veille aux choix des restaurants à l'escale.
Voilà qui est précieux !